Nous n’avons pas pu visiter tous les restaurants, faute de temps. Ci-dessous, donc, juste une petite sélection sans prétention pour vous aider lors de votre séjour. Quelques uns donc de nos « bons plans » mais pas la prétention d’une revue gastronomique.… à la fin de l’article, quelques découvertes pour vos excursions autour de cette belle ville.
Les prix aussi ne sont qu’à titre indicatif. Ils évoluent en permanence.
Le Suarez, route de Ramena : la meilleure table de Diego.
Comme tout ce qui est bon, ce restaurant se mérite. Il faut sortir à peine de la ville, à l’entrée de la Baie des Français, vue magistrale sur le « Pain de Sucre ». Le Suarez est un hôtel récent. Construit avec goût dans un jardin tropical sur les flancs d’une colline. Connu des résidents de la ville pour ces déjeuners le dimanche midi en bord de piscine ou du spa pour les amateurs d’un massage bien mérité. Ici, tout est aménagé pour le bien-être et la sérénité. Déco très nature.
Les plats sont variés et orignaux « juste comme il faut ». De la créativité, mais un grand respect de la tradition. En entrée, autour d’un cocktail, nous vous recommandons l’assortiment « tsaky tsaky » : masikita (petites brochettes traditionnelles malgaches) ; petits nems, sambas (samoussa), crevettes, … Vraiment sympa à partager à plusieurs. Une curiosité : la salade de brève mafana avec ses gésiers. On regrette juste qu’il y manque quelques fleurs de brède mafana pour l’effet « brède mafana » justement : ce doux piquant anesthésiant si particulier. Large choix de plats autour du poisson, zébu, volaille, … On vous recommande le ravitoto coco, une spécialité régionale particulièrement réussie ici. Pour ceux qui veulent manger légers, une plancha du pêcheur fait merveille dans l’ambiance mer.
En dessert, laissez vous tenter par le Bounty façon Suarez : un petit cœur de gourmandise. Hummm. Délicieux, mais peut être un peu vite engloutit.
La Terrine d’Argent : le meilleur plan de Diego !
Il est notre numéro deux. Il n’a aucune prétention de haute gastronomie et, du coup, pas d’effort sur la déco. Ici, on est plutôt dans la discrétion, voir le cacher, cependant tous les résidents et touristes malins s’y retrouvent midi et soir. Ouvert vers 2008 par français à la retraite sous les rivages tropicaux ; JP, plutôt super tranquille, presque 70 ans, et tout dans la gentillesse simple.
Ici, c’est d’abord et avant tout le rendez-vous des gourmands friands de la cuisine familiale française. Celle qui, malheureusement se perd, au profit d’une cuisine dite moderne ou nouvelle. Des terrines au choix, 3 douzaines de merveilleuses petites huitres en saison, daube de zébu ou de sanglier, cassoulet, poissons grillés ou en papillote, … Et même paella. Un système simple : si la croix est effacée sur l’ardoise, c’est qu’il n’y en a plus. On recommande les flans et yaourts maisons en dessert, servis par deux.
Il faut la trouver la petite grille bleue qui fait office d’entrée presque au milieu de la rue Colbert, en face de l’hôtel du même nom. Un vrai bon plan. Surtout au vu du prix défiant toute concurrence : entrée + plat + dessert et bouteille d’eau à moins de 15 000 Ariary !!! Exemple : 3 douzaines d’huitres + 3 plats + 1 litre d’eau + 1 Fanta PM + 2 Fresh GM = 30 000 Ariary ! Et le patron nous dit qu’ils se demandent comment les autres font avec les tarifs, car lui « fait la culbute et plus » (selon ces termes) à ce prix-là.
Mexicoco : le resto mexicain où des ch’tis font des crêpes :)
À l’origine, le Mexicoco a été créé par un célèbre ancien restaurateur de la capitale. Parti quelque temps en Bolivie, il est revenu sur l’île, à Diégo pour créer ce restaurant. Déco ambiance mexicaine donc. Depuis quelques années, un couple très accueillant de Ch’tis ont repris l’affaire, discrètement installée dans une rue à droite, en haut de la rue Colbert, face à la place devant la Mairie.
Une carte classique à Madagascar : crevettes, carpaccio de poisson, brochettes de zébu, foie gras poêlé, magret de canard ou hamburgers pour les amateurs. Service rapide, plats bien préparés. Un petit faible pour la langue de zébu sauce piquante ou le filet de mérou. Prix dans la moyenne de la ville pour ce type de restaurant. Des plats autour de 15 / 16 000 Ariary. C’est bon, et les proprios sont cool. On recommande absolument.
Le restaurant du Grand Hôtel.
Évidemment inévitable. Une carte classique, de qualité. Un faible pour les pizzas. À conseiller pour un début de soirée romantique, ambiance classy mais pas prise de tête. Vous pouvez y aller en tong ! Évidemment, un niveau de prix, un peu supérieur à la moyenne, mais sans exagération. Exemple : velouté de légumes, assortiment de fruits de mer en entrée, 2 plats, 3 apéritifs cocktails, boissons = 96 000 Ar.
Un très bon plan diner en bord de piscine. Ne pas avoir peur d’y aller, au contraire. Les prix ne sont pas plus chers qu’ailleurs. Service impeccable.
Su e Giu : le plan pizza.
Quasi exclusivement dédié à la pizza, mais une dans le top des pizzérias de Madagascar sans doute. Au centre-ville, haut de la rue Colbert, à l’étage. La terrasse se remarque bien de la rue en soirée avec ses lumières rouge, blanche et verte. Un petit escalier pour y accéder, et déjà le nez envahi par l’odeur de la pâte cuite au feu de bois, du basilique et de l’huile d’olive. Le lieu est récent, la déco succincte. Tenue par deux jeunes italiens. Grand choix de pizza. Vous vous régalerez d’une Margarita autant que de la Sue Giu avec son jambon de Parme cru.
Quelques glaces à l’italienne maison, donc peu de parfums pour l’instant mais gouteuses à souhait. Tarifs cools sur les pizzas autour de 10 / 15 000 Ariary. Coupe de glace ou gaufre à 5 000 Ariary. Vraiment rien d’abusif. Le prix et le plaisir en terrasse. Pour info : Su e Giu veut dire « dessous-dessus », selon la serveuse. Les glaces sont au rez-de-chaussée.
La Rosticceria : un classique de la cuccina italian à Diego.
Adelio est originaire de Milan. Il est arrivé à Nosy Be en 1991. Informaticien et plongeur-photographe à l’origine, il ouvre la Rosticceria en juin 1999. Ici, vous êtes en Italie. anti pastis, pasta, … Raviolis, lasagnes… Gnocchis… Filet de zébu à la sicilienne, … Jusqu’au Tiramisu ou à la Panna Cotta… C’est un grand bol d’Italie au cœur de Diego. En bas de la rue Colbert, peu après l’hôtel du même nom, il offre une petite terrasse. À l’intérieur, une déco classique.
On y mange bien pour un prix correct. Service rapide, c’est sympa. Une des valeurs sûres de la ville.
Le Tsara Be.
Toujours dans la rue Colbert. Une jolie devanture. Une apparence avenante. Déco sympa vue de l’extérieur. L’endroit est conseillé par un habitant de coin. La carte donne une impression « gastronomique » avec un large choix : de la soupe chinoise au foie gras.
Un prix un peu au dessus de la moyenne locale pour cette gamme d’établissement, mais rappelons que le prix peut être gage de qualité. Comptez 127 000 Ar (42 euros environ) pour deux personnes, entrées, plats, desserts, vin en pichet et 2 Fanta « Petit Modèle » (comme on dit à Madagascar).
Le Shangra Li.
Un restaurant de cuisine chinoise. Déco moyenne, mais bon accueil, prix raisonnable, bon service, rapide.
La Mouna.
Un logo en forme de M façon Mac Donald. Une boulangerie, qui fait glacier… Et snack. Hamburgers, granités, milkshake, glaces avec un large choix de parfum. Un plan malin pour les petites faims à toutes heures de la journée (fermé en soirée).
Planète Diego : un snack.
Plutôt destiné à l’univers du café d’ambiance, cet établissement propose une petite carte. Sans prétention, mais cool et bonne. Filet de poisson pané, hamburger. Bon jus naturel. À visiter absolument.
Coco Pizza : l’autre plan pizza.
On se rapproche plus de la gargote que du resto, mais c’est sympa et les pizzas ne sont pas mauvaises. Prix très cool et boisson offerte. Un petit gag : on commande une calzone. Ils nous apportent une pizza normale, donc « ouverte », avec œuf dessus. On fait remarquer que ce n’était pas une calzone (pizza refermée sur elle-même). On nous annonce qu’ils n’arrivent pas à faire les calzones, donc ils font comme ça. Ils nous ont proposés avec gentillesse de la changer. Nous avons dit que ce n’était pas la peine et n’avons pas été déçu.
Aux alentours de Diégo Suarez, pour de vos excursions.
Là aussi, on ne peut pas pu tout faire. Juste quelques plans, à titre indicatif.
Le Royal Sakalava, Baie des Sakalava.
Il figurerait dans le peloton de tête. Bel endroit. Bon accueil. Et l’on y mange très bien. Bien connu des kitesurfers de la baie, il vaut franchement le détour. Une cuisine simple, mais très bonne et bien servir. Des calamars panés en bord de plage, ça fait toujours son effet. Poisson coco, assiette de crudités ou salade de fruit… Recommandé absolument. Le Royal Sakalava est en hôtel avec bungalow en dur.
Excursions à la Mer d’Émeraude.
Les pêcheurs vous préparent à ménager pendant que nager dans les eaux turquoises. C’est compris dans le tarif de l’excursion : 45 000 Ariary par personne. Les crudités et le crabe saucent en entrée sont un peu commune, mais le poisson frais grillé est top de top. Un must. C’est si simple à préparer et si bon qu’on se demande bien pourquoi les restaurants de Diégo n’en font pas autant. Un pur régal. Le seul problème (LOL) : être plusieurs par bateau, donc être obligé de partager :)
Les gargotes en bord de plage à Ramena.
De la paillote pour touriste sur la plage, à droite du ponton de Ramena. On ne peut pas faire plus « bord de plage ». Toutes proposent la même chose : poissons grillés ou sauce, langoustes and co. On n’est pas dans la grande gastronomie, mais c’est sympa et pas cher. 10 000 Ar le repas de base avec crudité, poisson et banane grillée au chocolat en dessert. Langouste à 25 000 Ar.
Note sur ces gargotes : il y a bien d’autres restaurants sur la plage de Ramena ou alentours. Généralement dans les hôtels du lieu. Une fois de plus, nous n’avons pas eu le temps de tester chacun d’eux. Les gargotes de la plage de Ramena sont au centre d’une vive polémique dans le village selon des informations obtenues chez l’un des professionnels de Ramena. Les hôteliers se plaignent de la concurrence déloyales. Les établissements « officiels » seraient régulièrement ennuyés par l’administration locale qui ne leur ferait aucun cadeau selon leur dire. Ces gargotes seraient informelles (non déclarées) et sans aucune obligation ou contrainte, donc supposée sans hygiène (toujours selon notre source). Du coup, elles pratiquent des prix qui défient toutes concurrences et casseraient le marché. Les visiteurs bloquent dans ces gargotes et n’iraient pas dans les autres restaurants du coin. Nous y avons bien mangé et n’étions pas les seuls. Beaucoup d’étrangers (touristes ou résidents) y mangeaient. Personne n’avait l’air mal en point ou déçu. Les gargotes seraient plutôt détenues par des Malgaches ; les hôtels gérés plutôt par des résidents d’origines étrangères (toujours selon nos sources). Le problème trouverait donc son origine dans une incompréhension ???... Dommage. Les deux pourraient parfaitement cohabiter aux bénéfices de tous. Espérons que cela s’arrange dans le temps.
Joffreville : le Relais de la Montagne d’Ambre.
Actuellement tenu par la sœur de la dame qui fonda le lieu. Vous mangerez dans un grand jardin ombragé. La patronne est super sympa et vous fait volontiers la conversation. Jeunes crocodiles dans une fosse. Bungalows dans un arbre à litchi. Crudités avec un mélange carottes-papaye râpés très intéressant (en saison). Zébu, poulet… Un endroit unique. Allez-y absolument.
À ne pas zapper : descendre au port plaisance après l abattoir, chez Daniel…..au ponton
Bon apéros,bon vins, bonne cuisine bien franchouillarde.
Entièrement d’accord. Un très bel endroit au ponton. Malheureusement nous n’avons pas pu y manger faute de temps, mais les hasards du reportage nous ont fait passé par le lieu. Très bon accueil. Patron sympa. La prochaine fois, nous ne manqueront pas d’y passer.
Aïe Aïe Aïe!!! Encore des commentaires de gens de passage qui font ou défont en quelques lignes ce que certains mettent des années à construire…Messieurs avant tout commentaires sur des réseaux vus et lus par tout le monde… Venez vivre quelques temps sur place, mettez la main à la pâte par un travail local ( Plutôt que la main au porte monnaie comme tout touriste ) Et vous constaterez que tout peut changer en quelques jours… Problème d’approvisionnement, de personnel, de Jirama ( Electricité Malgache ) Et tout et tout…
Ancien restaurateur à Diégo et en autarcie complète au bord de mer avec puits et Gros très Gros groupe électrogène , il m’est arrivé de répondre, avec le sourire bien sur à l’un de ces Critiqueurs qui trouvait que le pastis était aussi cher qu’en ville Qu’ici le pastis était gratuit… Il ne payait que le glaçon, Ho Combien difficile à faire en ce bord de plage…