Fini les séjours de pauses, les vacances, les étudiants et les parents doivent maintenant préparer la nouvelle rentrée. La plupart du temps, à chaque rentrée, les enfants se plaignent et surtout les parents, et ce fut le cas pour cette rentrée.
Les prix des fournitures scolaires sont très chers. Les établissements scolaires recommandent chaque année des fournitures scolaires aux parents des étudiants pour faciliter l’étude des enfants en classe : 4 stylos, règles, des cahiers et des cahiers, ardoises, … « Chaque année j’achète un nouveau cartable pour mes enfants, ils veulent des nouveaux fournitures scolaires pour la nouvelle rentrée, je dépense au moins 200 000 Ariary pour un enfant, alors que les fournitures s’augmentent de prix, c’est difficile de vivre avec cette situation mais en y peut rien faire » affirme une mère de famille de 3 enfants. « Cette année le prix des cahiers sont en hausses de 1000 Ariary environ » dit une vendeuse de fourniture scolaire à Antaninarenina. Les cahiers font partie des supports principaux de la vie estudiantine, mais le prix s’augmentent, face à cela la plupart des étudiants se contentent de trier et de garder leurs fournitures scolaires de l’année précédente qui sont encore utilisable. « Pour ne pas accentuer les dépenses de mes parents, j’utilise les cahiers qui ont encore plusieurs pages vierges mais on en achète pas des nouveaux pour la rentrée sauf si le cahier est déjà rempli » mentionne une jeune lycéenne.
Une nouvelle école, un choix difficile.
Après des longs parcours d’études : maternelle, primaire, secondaire, les étudiants qui souhaitent continuer leurs études devront s’inscrire à l’université. Leur souci : se séparer de ses camarades de classe. Tandis que, pour les parents, c’est la suite des études qui importent. À Antananarivo, il y a une université publique. Le nombre d’étudiants qu’ils acceptent est limité et bien inférieur aux nombres des bacheliers. Pour les autres, pas le choix : les universités privées. « J’étudie dans une école privée et c’est pas du tout facile pour mes parents, il faut payer des écolages par mois alors que dans les écoles publiques il n’y a pas d’écolage » dit Misoa, une jeune universitaire de la capitale. « Pour moi, ce n’est pas vraiment le prix des écolages qui fait mon souci concernant l’étude de ma fille en université privée mais le fait d’avoir du mal à savoir si cette école est reconnue par l’État ou pas » dit une mère d’une jeune fille universitaire.
Le prix des fournitures sont en hausses cette année. Les universités privées en plein essor. Nos jeunes bacheliers et les mères de famille ne savent plus où placer leurs espoirs. Mais la rentrée reste un grand moment pour tous. Alors, bonne rentrée scolaire 2015-2016 à tous !