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Skrillex : l’électro bomb du dusbtep.

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C’est incontestablement une des grandes révélations musicales de ces dernières années. Prince sur dubstep hard, il s’est fait beaucoup d’ennemi en transportant ce style plutôt underground sur les hautes marches des Grammy Awards. Avec son album Recess, c’est la claque assurée : Skrillex nous livre un chef d’œuvre d’une générosité rarement attente dans un LP chez un zicos. Attention, c’est du BIG NOISE. Il faut s’en goinfrer.

Le survolté de L. A.

Sonny John Moore (son vrai nom) est un Américain de 26 ans né à Los Angeles le 15 janvier 1988. Vers 10 ans, il use ces culottes dans un pensionnat dans le désert de Mojave. À douze, il se fait inscrire dans une académie d’art de la ville des anges. Complexé par son physique, il continuera ces études en cours en domicile. À 16 ans, il apprend qu’il a été adopté. Ces premières émotions musicales d’ados l’emmèneront à côtoyer les concerts punk dans les quartiers Latinos, avant de succomber aux truculences des raves et de la musique électronique. Déjà, un lourd passé qui en inspirerait plus d’un pour un film dramatique à faire pleurer le duvet des esprits chagrins.
Mais Skrillex n’est pas genre à baisser les bras. Comme l’ont fait les plus artistes, il va opérer une mutation digne de la chrysalide. De la chenille bien en peine, il deviendra un papillon fougueux pour nous livrer sa flamboyance avec grâce, mais sans retenu.

Skrillex, le surdoué qui dérange.

C’est qu’il en impose le bonhomme. Déjà pas moins de six Grammy Award : trois en 2012 et trois en 2013, et un Bilboard Music Award en 2013. Il remplit les salles des festivals du genre. On se l’arrache aux quatre coin de la planète car, au delà de sa musique au grand cœur, il est un homme de spectacle toujours à la recherche du meilleur effet du moment pour épater la galerie. Évidemment, quand on en arrive, alors que l’on sort d’un mouvement underground, forcément, sa colle pas avec les puristes du genre qui crie à l’infamie. « Je trouve ça très bien qu’on me déteste » lâche-t-il dans une interview à Tsugi, le magasine web. « C’est assez cool de déclencher les passions« .
Quoi qu’il en soit, il impose le respect chez les pros. Ami d’une clique de petit génie tel Brodinsky, Diplo ou Boys Noize, il collectionne les featurings. Son dernier album en donne un aperçu : Diplo, Ragga Twins ou encore Michael Angelakos le leader de Passion Pit, son sur Recess. Plus de 16 millions de Fans sur Facebook, des vidéos vues plus de 150 millions de fois sur Youtube… son personnage apparaît même dans le film «Les Mondes de Ralph» de Disney.

Recess : enfin un gros moment de récré pour les oreilles !

Putain de claque à répétition que cet album-là. À chaque morceau, c’est : des surprises, du cœur, de l’émotion, de la grandiloquence, du merveilleux et du sublime… de l’attendu qui détend en prise directe avec de la crise de rage. Ça donne ! Ça explose ! C’est incroyable de générosité, de création… du baroque rebelle… de l’excellence ruinée avec génie : c’est incroyablement grand. C’est un épicurien de la musique.

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Onze titres, mais un quasi sans faute. Tout est bon. Et biguement superbon. Bien sûr, le modèle du genre Ragga Bomb fait avec Twins fait déjà boumb boumb dans les têtes. Le corps bouge dès les premières notes. C’est irrésistible. All is Fair in Love met d’entrée le niveau dès le début. Ça déchire. C’est enivrant avec une bonne dose de dancehall jamaïcain. Recess – un contre-point à « Access Random » de Daft Punk ? – se veut plus tudesque, mais il met tout de même la pression avec autorité. Stranger frise avec l’envoutement vaudou. Un côté musique de film punchy façon Blade runner. Try it Out : de l’immense talent. Grandiose. Ça virevolte, doit on dire vire-mégavolt ou méga watt… Dirty Vibe avec Diplo est construire pour mettre le feu aux nuits technophiles. Doompy Poomp est taillé pour des génériques d’émission comme « L’œil de Links », pour les films d’animation d’arts et essais ou certains shows de danse contemporaine. Le reste de l’album est de la même teneur que ces pépites avec un mot qui me revient toujours à l’esprit : générosité. Skillex donne. Il est au top, créatif à souhait. Un arc-en-ciel dans un champ de blé. Ça foisonne. Une vraie corne d’abondance.

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Ragga Bomb, le clip

Vous avez compris, chez Dwizer, on adore. On est fan à s’en faire péter les tympans avec le casque à fond en conduisant dans les embouteillages de Tana. On imagine à peine le bonheur de balancer ce son de fou à fond les watts dans une sono digne de ce nom. C’est l’album du moment.

Skrillex sur le Web:

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Tags ragga, ragga bomb, skrillex
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